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Profil doublement exceptionnel (« twice exceptional ») DOUANCE + Trouble d’apprentissage (TA)

Profil doublement exceptionnel (« twice exceptional ») DOUANCE + Trouble d’apprentissage (TA)

Profil doublement exceptionnel (« twice exceptional ») DOUANCE + Trouble d’apprentissage (TA)

PAR Marianne Bélanger

Les avancées scientifiques des dernières années permettent maintenant d’évaluer les différents profils d’enfant doublement exceptionnel (2E ou « Twice exceptional »), c’est-à-dire un profil de douance avec un ou plusieurs troubles associés, tels que :

  1. TDA/H
  2. Trouble du spectre de l’autisme (TSA)
  3. Autres troubles neurodéveloppementaux (p.ex. troubles spécifiques d’apprentissage, trouble de la coordination motrice, trouble du langage)
  4. Trouble de santé psychologique et mentale.

À ce jour, il ressort clairement des études scientifiques que ces enfants ont un profil unique aux tâches psychométriques qui ne correspond ni au profil des enfants uniquement doués ni à celui des enfants qui présentent seulement le trouble associé (p.ex. Burger-Veltmeijer, & al., 2011 ; Mullet & Rinn, 2015 ; Van Viersen, & al., 2015 ; Reis, & al., 2014). Ils obtiennent majoritairement des résultats hétérogènes aux échelles de Wechsler qui se situent souvent entre le 93e et le 97e rang centile (p.ex. Assouline, & al., 2008).

Présenté de manière imagée, disons que le profil cognitif d’un enfant qui présente uniquement une douance, donc sans trouble(s) associé(s), est d’apparence « jaune » (p.ex. performance homogène et extrêmement élevée aux échelles globales d’intelligence de Wechsler) et que celui d’un enfant qui présente uniquement un trouble d’apprentissage, telle une dyslexie, est d’apparence « bleue » (p.ex. performance moins élevée à certains sous-tests et indices des échelles de Wechsler, difficultés en tâches de lecture en regard de son âge chronologique et de de son niveau de scolarité, etc.), alors que celui d’enfant qui présente à la fois une douance et un trouble d’apprentissage est plutôt d’apparence « verte », c’est-à-dire ni « jaune », ni « bleue », ni « jaune + bleue ».

TDAH

Les enfants, les adolescents ou les adultes doublement exceptionnels passent donc inaperçus ou reçoivent, au mieux, un seul diagnostic et, dans le pire des cas, un diagnostic erroné. Bien entendu, il ne s’agit pas d’un manque de compétence des différents professionnels, mais bien d’un manque de connaissances sur leur profil unique.

Concernant les évaluations psychométriques chez les enfants doués et 2E

Il est connu que les variations intra-individuelles, c’est-à-dire au sein même de l’individu, soit entre ses différentes capacités cognitives et sphères développementales, sont plus importantes chez les individus qui se situent aux extrémités de la courbe normale, ce qui est le cas chez les individus doués.

En conséquences, un consensus ressort des écrits scientifiques dans le domaine de la douance à savoir que le modèle de discordance potentiel-performance est le plus utile pour diagnostiquer des difficultés attentionnelles ou exécutives de même que des troubles d’apprentissage dans cette population, et ce, particulièrement lorsque les autres hypothèses développementales pouvant expliquer la discordance ont été écartées (p.ex. Assouline & Whiteman, 2011; Baum & Owen, 2004; Brody & Mills, 1997; McCoach et al., 2001 ; Reis, Baum & Burke, 2014).

Selon ce modèle, nous devons comparer l’individu doué à son propre potentiel, c’est-à-dire à lui-même, plutôt qu’à la norme de son groupe d’âge ou de son niveau de scolarité. Une performance à une tâche se situant à plus de 1,5 à 2 écarts-types en-dessous de son potentiel intellectuel indique fort probablement un déficit.

En conséquence, des performances dans la moyenne aux tâches psychométriques peuvent indiquer un déficit chez un enfant doué.

Une définition, mais plusieurs profils psychométriques uniques et distincts

Depuis 2012-2013, l’existence d’enfants et d’adolescents doublement exceptionnels n’est plus du tout remise en question dans la littérature scientifique. Les travaux de la National Commission on Twice Exceptional Students aux États-Unis en 2010 et la création subséquente du premier centre international de recherche sur la double exceptionnalité (le Belin-Blank Center) ont clairement permis de stimuler l’intérêt de plusieurs chercheurs, générant de plus en plus de connaissances sur leurs profils uniques.

En 2014, Reis, Baum et Burke publient un important article dans la revue Gifted Child Quarterly dans lequel ils révisent la littérature scientifique pour définir de manière opérationnelle la notion de double exceptionnalité (2E) afin de mieux guider les professionnels dans leurs démarches d’évaluation et d’intervention. Leur définition sera ensuite adoptée par la majorité des chercheurs et des intervenants dans le domaine.

Définition de Reis, Baum et Burke (2014)

Les élèves doublement exceptionnels (2E) sont ceux qui :

1. Démontrent un potentiel élevé au plan de leurs aptitudes ou de leur créativité, dans un ou plusieurs domaines d’activité.

ET

2. Qui manifestent un ou plusieurs handicaps, tels que définis par les lois fédérales et étatiques américaines sur l’éducation, incluant :

  • Trouble(s) spécifique d’apprentissage,
  • Trouble(s) du langage et de la parole,
  • Trouble(s) émotionnel/comportemental,
  • Handicap(s) physique(s),
  • Trouble du spectre autistique,
  • Autres troubles de santé ou troubles neurodéveloppementaux qui affectent le fonctionnement, tel que le Trouble déficitaire de l’attention avec ou dans hyperactivité et impulsivité (TDA/H).

Depuis, les experts s’entendent pour dire que le potentiel élevé et le handicap se combinent pour produire une population unique d’élèves qui, souvent, ne démontrent ni un rendement scolaire élevé ni des handicaps spécifiques.

Le potentiel masque le handicap ET le handicap masque le potentiel.

En conséquence, l’identification d’un élève doublement exceptionnel nécessite des connaissances approfondies dans le domaine de la douance ET dans le domaine du trouble associé (p.ex. TDA/H, trouble d’apprentissage, trouble du spectre autistique) puisqu’un n’exclut pas l’autre et qu’aucun ne prédomine sur l’autre. Afin d’éviter les erreurs diagnostiques, les experts recommandent que l’évaluation soit conduite par des professionnels qualifiés dans les deux domaines et, autant que possible, par des professionnels également qualifiés dans le domaine de la double exceptionnalité (2E) afin de bien interpréter l’impact de la comorbidité sur les profils psychométriques, les évaluations diagnostiques et les critères d’admissibilité pour les services.

Profil 2E douance et dyslexie-dysorthographie

Après celui des enfants doués et TDA/H, le profil le plus documenté dans les écrits est celui des enfants doués en trouble spécifique d’apprentissage de la lecture et de l’écriture (dyslexie-dysorthographie). Les caractéristiques suivantes ressortent de la littérature concernant ces élèves 2E doués et dyslexiques :

1. Présence de précocités développementales dans certaines sphères,

mais non dans toutes les sphères du développement (motricité globale, motricité fine, langage réceptif, langage expressif, propreté). Notre expérience clinique montre que les enfants doués et dyslexiques ont souvent un développement précoce au plan de la motricité globale, du langage réceptif ou de la propreté, mais un développement dans la norme au plan de la motricité fine et du langage expressif.

2. Présence de traits et caractéristiques habituellement associés à la douance quoiqu’en quantité et en intensité moins élevées que chez les doués sans trouble associé (« jaune »).

Rappel concernant l’évaluation de la douance

Les tests psychométriques standardisés sont utiles pour dépister et documenter le profil de l’enfant chez qui on suspecte une douance. Cependant, le jugement clinique d’un professionnel qualifié devrait toujours prédominer sur les résultats à des tests (p.ex. WISC-V, QI), et ce, afin d’assurer la validité de la décision, c’est-à-dire le fait de retenir ou non l’hypothèse de douance. La douance est avant tout une histoire de développement ET La conjoncture de traits particuliers et de caractéristiques uniques propres aux comportements et à la personnalité des individus doués (Callahan, 2018).

Cliquez ICI pour voir l’article: « Qu’est-ce que la douance et comment l’évalue-t-on ? »

3. Résultats scolaires dans la moyenne de leur groupe

en lecture et en écriture ainsi qu’en résolution de problème en mathématiques. Par exemple, une différence de 10% ou plus entre la performance en calcul ou en oral et en lecture ou en écriture peut indiquer un trouble d’apprentissage chez un enfant doué (Van Viersen, & al., 2016). En fait, les études sont claires sur le fait qu’au primaire, les résultats scolaires ne sont pas un bon indicateur de difficultés d’apprentissage chez les enfants doués.

4. Comportements extériorisés et intériorisés moins appropriés

que la moyenne des enfants du même âge chronologique (p.ex. opposition, colère, évitement de la tâche, anxiété, faible sentiment de compétence, estime de soi fragilisée), et ce, tant aux yeux de l’enseignant(e) qu’aux yeux des parents (p.ex. BASC).

5. Symptômes comportementaux d’inattention, d’agitation et d’impulsivité (TDA/H)

aux yeux de l’enseignant(e) et aux yeux des parents (p.ex. résultats significatifs au Conners3). Rappelons que les échelles d’observation des comportements comme le Conners3 ne permettent pas de dépister les enfants doués+TDA/H qui obtiennent généralement des résultats dans la norme à ces questionnaires qui présente leur profil unique.

Cliquez ICI pour voir l’article: « Twice Exceptional Douance et TDA/H »

6. Profil au WISC-IV des 2E doués et dyslexiques. Les études du Belin-Blank Center montrent notamment :

  • Échelle générale (EQGI) non interprétable (Indices de Compréhension Verbale et de Raisonnement Perceptif > Mémoire de Travail et Vitesse de Traitement).
  • Indice d’Aptitudes Générales (IAG) interprétable et autour du 95e rang centile (obtiennent donc souvent des scores d’équivalence de 14 ou 15).
  • Indice de Mémoire de Travail (IMT) dans la moyenne (autour du 60e rang centile),
  • Indice de Vitesse de Traitement (IVT) dans la moyenne (autour du 34e rang centile),

Profil au WISC-V des 2E doués et dyslexiques. Bien que les études en règle se font toujours attendre, plusieurs experts, de même que notre expérience clinique, indiquent qu’en raison des changements majeurs apportés à la 5ème édition de l’échelle de Wechsler :

Il est plus difficile pour les enfants doués d’exprimer leur potentiel lors de l’administration standardisée, notamment en raison de la diminution importante de la quantité de tâches verbales et du poids de celles-ci dans le calcul des différents indices, des critères d’arrêts à 3 scores de 0 points au lieu de 5 et de l’augmentation importante du nombre de tâches chronométrées.

La relation avec l’évaluateur prend donc une importance considérable de même que l’utilisation d’une procédure visant à tester les limites de l’enfant pour obtenir son vrai potentiel et éviter les erreurs diagnostiques (voir Pfeiffer, S. I. (2015). Essentials of gifted assessment. Hoboken, NJ : Wiley.).

Concernant le profil des 2E doués et dyslexiques au WISC-V :

  • Il est très souvent difficile d’interpréter tant l’EQGI que l’IAG.
  • Obtiennent souvent des scores d’équivalence de 14 ou 15, et ce, parfois seulement à un, deux ou trois sous-tests, c’est-à-dire souvent à Similitudes, Compréhension ou Matrices (et parfois à Connaissances ou Concepts en images). Ils n’obtiennent donc pas les scores d’équivalence de 16 ou + attendus chez les doués homogènes, de type académique et sans trouble associés.
  • Tout comme avec l’édition précédente du WISC, les indices de Mémoire de Travail (IMT) et de Vitesse de Traitement (IVT) sont souvent dans la moyenne (ou sous la moyenne dans les cas plus sévères).
  • Indice Visuospatial (IVS) souvent dans la moyenne en raison de la dyssynchronie normale intelligence > psychomotricité documentée chez les enfants doués.

On retrouve souvent des différences significatives entre les sous-tests d’un même indice :

  • Compréhension Verbale (ICV) : Similitudes et Compréhension > Vocabulaire
  • Raisonnement Fluide (IRF) : Matrices > Balances (demande la rétention de faits arithmétiques et utilise davantage la mémoire de travail).
  • Les résultats aux tâches complémentaires de Vitesse de Dénomination (particulièrement la condition de lettres et de chiffres) sont souvent dans la moyenne ou même la moyenne élevée (sous la moyenne dans les cas plus sévères de dyslexie), donc nettement inférieurs au potentiel de l’enfant.

7. Profil des enfants 2E doués et dyslexiques au plan du langage oral :

  • Performent globalement entre la moyenne et la moyenne élevée (autour du 77e rang centile) dans les études du Belin-Blank Center.
  • Notre expérience clinique montre toutefois une force en tâche de vocabulaire expressif comme l’EOWPVT-4 (Expressive One-Word Picture Vocabulary Test–Fourth Edition) où les 2E performent bien souvent entre le 91e et le 99e rang centile.

À titre informatif, on distingue deux volets au langage écrit :

Le premier volet concerne la capacité d’apprentissage en lecture, c’est-à-dire à décoder et comprendre le sens des mots lus avec précision et une vitesse normales en regard de l’âge et du niveau de scolarité. Se fait grâce à deux voies différentes et complémentaires :

La voie d’adressage par laquelle nous traduisons les syllabes en mots (conversions graphème-phonème) pour apprendre à lire d’abord et décoder ensuite les mots nouveaux. On l’évalue notamment en lisant et en écrivant des mots réguliers (mots qui se lisent ou s’écrivent comme ils se prononcent oralement) et des pseudomots (non-mots ou mots inventés qui ne peuvent donc pas être reconnus par le lecteur).

la voie d’adressage par laquelle nous reconnaissons instantanément le mot lu (la séquence ordonnée de la suite des lettres) qui est directement adressé à notre lexique orthographique qui en contient la signification. On l’évalue notamment lors de la lecture et de l’écriture de mots irréguliers (qui ne se lisent pas ou ne s’écrivent pas comme ils se prononcent oralement, p.ex. fusil, tabac).

Le second volet concerne la capacité d’apprentissage en écriture, c’est-à-dire la maitrise de l’orthographe, des règles de grammaire, de la syntaxe, de l’organisation d’un texte, etc.

Finalement, le développement des habiletés de lecture et d’écriture s’appuit également sur les compétences langagières orales.

8. Profil des enfants 2E doués et dyslexiques au plan du langage écrit :

Performances en tâches de lecture et d’écriture globalement dans la moyenne (autour du 50e rang centile) dans les études du Belin-Blank Center, c’est-à-dire à plus de 1,5 à 2 écarts-types en-dessous de leur potentiel intellectuel.

De plus, d’autres études (p.ex. Van Viersen, & al., 2016) et notre expérience clinique montrent que :

Les 2E performent généralement mieux que les enfants uniquement dyslexiques, mais moins bien que les enfants uniquement doués et moins bien que les enfants dont le développement est dans la norme dans les tâches de conscience phonologique et de décodage de non-mots, c’est-à-dire tant dans les tâches qui mesurent la voie d’assemblage que dans les tâches qui impliquent la voie d’adressage (p.ex. lecture de mots irréguliers). Ces tâches sont d’ailleurs les plus utiles pour dépister la dyslexie chez les doués selon Van Viersen et al. (2016).

Les capacités exceptionnelles des 2E au plan de la mémoire visuelle leur permettent d’emmagasiner plus facilement les mots en voie d’adressage (ou voie de la reconnaissance) et, ce faisant, leur permettent souvent de performer dans la norme de leur âge chronologique et de leur niveau de scolarité dans les tâches de lecture de texte et d’orthographe, malgré la dyslexie.

Les 2E performent moins bien en tâche de lecture lorsque le texte n’a pas de sens (p.ex. Alouette-R) puisqu’ils ne peuvent pas compenser leurs difficultés en lecture grâce à leurs habiletés métacognitives et intellectuelles.

N’hésitez pas à consulter les moteurs de recherche pour obtenir plus d’informations ainsi que les publications du centre de recherche international sur la douance de l’université de l’Iowa, le Belin-Blank Center (belinblank.org : Educators/ Ressources/ Assessment&Counseling). Vous y trouverez notamment un guide conçu spécifiquement pour les professionnels (The Paradox of Twice-Exceptionality : Packet of Information for Professionals – 2nd Edition) qui résume les différents profils psychométriques uniques des enfants doublement exceptionnels.

Ce que la littérature scientifique nous apprendre sur le profil doublement exceptionnel DOUANCE + Trouble d’Apprentissage (TA) est résumé dans l’image ci-après

TDAH

Des élèves avec un immense potentiel ET tout autant de besoins particuliers

Un consensus émerge dans les dernières années autour des lignes directrices proposées par Reis, Baum et Burke (2014) concernant les services nécessaires à l’actualisation et l’expression du potentiel des élèves doublement exceptionnels. À ce jour, les experts s’entendent sur les éléments suivants :

 

  • Les services éducatifs doivent identifier et soutenir autant la douance que les déficits académiques et socio-émotionnels qui caractérisent les élèves doublement exceptionnels.
  • Une connaissance approfondie du profil comportemental, émotionnel, social et cognitif de chaque élève doublement exceptionnel est souvent nécessaire afin d’orienter adéquatement les interventions.
  • Les élèves doublement exceptionnels ont besoin d’une éducation spéciale et différentiée, de mesures de flexibilité et/ou de modification pédagogique, de services directs en soutien à l’élève, d’options d’accélération, d’enrichissement et d’approfondissement ainsi que d’opportunités pour développer leur talent qui tiennent compte de leur double diagnostic.
  • Les élèves doublement exceptionnels requièrent un plan d’intervention (PI) individualisé ou des mesures spéciales en lien avec leur niveau de handicap. Le PI doit inclure :
  • Des objectifs et des moyens qui visent à leur permettre de performer à leur rythme et à la hauteur de leur potentiel.
    Des objectifs de développement du talent ET des moyens visant à compenser leur handicap et combler leurs besoins sociaux et émotionnels particuliers.
Références
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